Chantal Kanyimbo, la dame qui donne envie de faire du journalisme

Allure athlétique, conviviale, sens élevé de l’humour, Chantal Kanyimbo est une femme ravissante et rigoureuse, dotée d’une forte personnalité ainsi que d’une diction impeccable.
Pur produit de l’Isti (aujourd’hui Ifasic), onzième promotion, Chantal Kanyimbo a un diplôme de Licence en sciences et techniques de l’information, option Journalisme politique extérieure et critique littéraire. 
Elle débute sa carrière après avoir réussi à un concours de recrutement des télé-speakerines à l’Ozrt, aujourd’hui Rtnc. Là, elle est encore en deuxième année de graduat. A la fin de ses études de journalisme, Chantal bascule vers le journal télévisé. Tout de suite, elle imprime sa marque : dire l’information plutôt que la lire, aisance au micro, sourire naturel, coiffure originale. Très vite, la star explose. Le nom de Chantal Kanyimbo est sur toutes les lèvres dans les salons, les transports en commun, les cours d’école… L’onde de choc est ressentie au niveau de l’Ifasic, « notre zone tribale ». Fascinées par l’effet Kanyimbo, de milliers de jeunes filles se bousculent au portillon de la première école de journalisme de l’Afrique centrale. Les auditoires refusent du monde.
Viendra ensuite l’émission « Deux sons de cloche » qui connaîtra un succès remarquable par la qualité de la modération, la hauteur des débats et la qualité des questions débattues. 

Ceux qui ont étudié avec Chantal à l’Isti, aujourd’hui Ifasic, ont retenu d'elle l'indépendance d’esprit, le sens de la contradiction, un goût prononcé pour la lecture et la tendance à éviter les chemins battus. Que de qualités qui feraient retourner dans sa tombe Dieudonné Kanyengele, notre Maître en journalisme !
Le journalisme mène à tout. Aujourd’hui, Chantal Kanyimbo est la Rapporteure du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel, la très prestigieuse instance de régulation des médias. Là aussi, elle apporte sa marque. En sa qualité de porte-parole de cette institution d’appui à la démocratie, elle a su lui imprimer visibilité et notoriété. En tout cas, aujourd'hui-là, beaucoup de gens rêvent d’être membres du CSAC. Des signes qui ne trompent pas, l’Union Nationale de la Presse du Congo vient de lui renouveler sa confiance afin de continuer à la représenter au sein du CSAC.


Léon Mukoko

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